- stéarique
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• 1819; du gr. stear, steatos « graisse »♦ Biochim. Acide stéarique : acide gras saturé, abondant dans le suif de bœuf et de mouton, présent en plus faibles quantités dans d'autres graisses animales et huiles végétales. Les phospholipides de l'organisme humain sont riches en acide stéarique.stéariqueadj. CHIM Acide stéarique: acide gras saturé, abondant dans le suif de mouton et de boeuf.⇒STÉARIQUE, adj.A. — BIOCHIM. Acide stéarique. Acide gras saturé en C18, abondant dans la graisse de ruminants, présent en quantité plus faible dans d'autres graisses animales et végétales, servant notamment à fabriquer des bougies. Un jeune savant français [Eugène Chevreul] réussit ainsi à prouver, dans ses Recherches chimiques sur les corps gras (1823), que ces derniers (huile, graisse, suif, beurre, etc.) étaient des individus chimiques parfaitement définis, composés d'un acide gras (acide margarique, oléique, stéarique, etc.) et de glycérine (P. ROUSSEAU, Hist. techn. et invent., 1967, p. 228).B. — Vieilli. En stéarine. Les mèches, après plusieurs essais, furent faites de fibres végétales, et, trempées dans la substance liquéfiée, elles formèrent de véritables bougies stéariques, moulées à la main, auxquelles il ne manqua que le blanchiment et le polissage (VERNE, Île myst., 1874, p. 182).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1823 (CHEVREUL, in Ann. de Chimie et Phys., t. 23, p. 19 ds Fonds BARBIER). Dér. de l'élém. formant stéar- « graisse, corps gras », du gr.
« graisse, suif »; suff. -ique.
stéarique [steaʀik] adj.ÉTYM. 1819; de stéar-, et -ique.❖1 Biochim. || Acide stéarique : acide gras saturé, abondant dans le suif de bœuf et de mouton, présent en plus faibles quantités dans d'autres graisses animales et huiles végétales. || Les phospholipides de l'organisme humain sont riches en acide stéarique.2 Vx. En stéarine. || Bougies (cit. 3) stéariques.0 Les mèches, après plusieurs essais, furent faites de fibres végétales, et, trempées dans la substance liquéfiée, elles formèrent de véritables bougies stéariques, moulées à la main, auxquelles il ne manqua que le blanchiment et le polissage.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 261.
Encyclopédie Universelle. 2012.